J’habitais Sarajevo
autrefois,
avant la guerre.
J’avais tout
l’utile et le nécessaire et même le superflu.
Aujourd’hui
Je n’ai plus rien.
Famille, amis,
Fortune, maison,
j’ai tout perdu,
même la raison.
Je n’ai plus que mes yeux pour pleurer
(Miss Karaniovna, riche héritière bosniaque désargentée)
1er juin 2009
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